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Prolongation du mandat Zongo : un mandat dit outil de division, de catégorisation de nos communautés, véhiculant des propos discriminatoires, des allégations aussi bien diffamatoires, que dangereuses et irresponsables, à relent ethnique

Le 6 Octobre 2025 , à Génève, le Conseil des droits de l’homme des Nations unies a adopté la prolongation du mandat du Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme au Burundi, le Burkinabé Fortuné Gaëtan Zongo.

Avec 23 voix pour, 9 contre et 15 abstentions, la 60e session du Conseil a reconduit le mandat du rapporteur spécial, chargé de suivre de près la situation des droits humains au Burundi.

Le projet de résolution ne se limite pas aux violations des droits civils et politiques. Il dénonce également le non-respect des droits économiques, sociaux et culturels, notamment le droit à une alimentation adéquate, à la santé, à l’éducation et à la protection des personnes vulnérables.

Dans sa présentation, M. Zongo a reconnu que les élections locales et législatives de 2025 s’étaient déroulées sans violences majeures, tout en exprimant ses préoccupations quant à l’absence de conditions favorables à des scrutins inclusifs, transparents et crédibles. Il a pointé du doigt le rétrécissement de l’espace civique et médiatique, l’absence de pluralisme politique, la peur et les intimidations entourant le processus électoral.

L’Union européenne, initiatrice de la résolution, a estimé que la situation au Burundi devait rester « sous surveillance » jusqu’aux élections présidentielles de 2027.

Une idée catégoriquement rejetée par Gitega, via l’ambassadrice du Burundi à Genève, Élisa Nkerabirori, elle a fustigé un « mécanisme de propagande » ayant perdu « crédibilité et légitimité ».

Lire ici-bas sa présentation en intégralité.

"L’an dernier, l’Union Européenne, initiatrice de ce mécanisme hostile à mon Pays, a convaincu les membres de ce Conseil sur l’exigence de proroger d’une année, le mandat du Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’Homme au Burundi.

En effet, selon leur propos, les conditions propices aux violations des droits de l’homme étaient semble-t-il réunies nécessitant d’enclencher une procédure précoce de surveillance de mon Pays, durant la période électorale de 2025.

Et pourtant, le Burundi vient de conclure avec succès les élections législatives et locales qui ont connues une forte affluence de la population, dans un climat sécurisé et apaisé, tel que reconnu par tous les observateurs internationaux, qui ont répondu à l’appel sans restriction du Gouvernement, d’assister au processus électoral.

Il est dès lors aberrant sinon insensé, d’entendre le porte-plume du projet de résolution concerné, à défaut de reconnaître avoir servi à ce Conseil des informations volontairement tronquées, s’enliser davantage, car, sans renoncer, alors que reconnaissant des élections tenues sans violence, tente encore de convaincre que mon Pays reste à observer de près jusqu’aux élections présidentielles de 2027 ".

Cet argument simpliste démontre à suffisance que l’énoncé et l’esprit de la Résolution qui institue ce Conseil est délibérément piétiner, uniquement dans l’intention de maintenir la pression sur le Burundi, un agenda initié depuis 2015, au lendemain de l’échec de renverser par la force, les Institutions Républicaines de mon Pays.

Ce mandat est devenu un outil de division, de catégorisation de nos communautés, véhiculant des propos discriminatoires, des allégations aussi bien diffamatoires, que dangereuses et irresponsables, à relent ethnique, qui remettent en cause sérieusement la mission de ce Conseil.

Ce mandat est aujourd’hui un outil de propagande qui encense d’un côté une opposition de nom, au détriment de la voix du peuple, et de l’autre déshumanise toute une jeunesse et conteste la légitimité de nos Institutions !

Ce mandat est loin d’être au service de promouvoir et de défendre les droits de l’homme, tel que supposé ; car oppose une ethnie à une autre, dans l’intention avérée de susciter méfiance et suspicion entre les Communautés, dans un contexte d’un peuple qui se reconstruit et revient aux fondamentaux de ses valeurs ancestrales honnies par l’ancien Colon envahisseur qui auparavant, nous a mesuré les crânes et les nez, distillant une idéologie de suprémacisme ethnique, à cet égard.

Ce mandat Pays semble en être le prolongement, suivant le même schéma, selon la maxime de diviser pour mieux régner, à l’ère moderne.

Une seule conclusion s’impose à ce Conseil. Nous nous trouvons face à un mécanisme sans repère institutionnel, sérieusement compromis et qui entache la crédibilité de ce Conseil.

Mon Pays ne peut tolérer aucun discours ethnique utilisé comme instrument politique dans ces enceintes des Nations Unies et à cet égard, s’oppose au renouvellement du mandat du Rapporteur spécial et demande un vote à ce sujet."

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